La thérapie psychanalytique en couple est l’analyse du couple et du lien que les partenaires ont construit entre eux. Il ne peut donc y avoir indication de thérapie psychanalytique de couple que si les conjoints se considèrent comme un couple. Cette définition exclut donc d’autres types d’approche du couple.
Il s’agit de l’analyse du lien dans ses différentes dimensions, de l’analyse des rapports que les conjoints et le couple entretiennent avec leur couple réel et avec le couple fantasmatique de chacun d’eux ainsi que des relations entre la dyade* aimante et la dyade* aimée.
Cette analyse ouvre sur la question du sens du choix amoureux, des circonstances de ce choix. Elle passe par la compréhension des symptômes amenés sous forme de plaintes et de reproches et leur intégration dans l’économie psychique du couple et des conjoints afin que ceux-ci puissent soit continuer ensemble, soit se séparer à moindre risque psychique pour chacun d’eux.
La thérapie analytique en couple est un espace offert au couple pour faire cette analyse, dans ce qui est cause de souffrance. Elle est un moyen qui, grâce à l’analyse des processus de couple, permet aux conjoints de dénouer certains nœuds pathogènes de leur lien. Le sujet est, alors par le récit de chacun, de comprendre comment se sont constitués ces nœuds et quelle(s) fonction(s) ils remplissent dans le couple et pour chacun des conjoints.

*dyade : couple de 2 sujets

Pour la thérapie familiale, les familles reçues sont en souffrance dans leurs liens et dans leur communication intergénérationnelle et intra-groupale.
La thérapie familiale psychanalytique est un soin pour cette forme particulière de souffrance, qui, en attaquant les capacités fonctionnelles de la famille rend la vie en commun douloureuse ou violente, entrave les échanges communicationnels et les processus de maturation des enfants.
Pour différentes raisons, ces familles sont amenées à un fonctionnement où les angoisses, souvent déjà vécues dans le passé de la famille, sont en permanence redoutées et mobilisent donc des défenses rigides de survie.
Les consignes données ouvrent la possibilité pour chacun de tout dire, mais aussi de garder pour soi ce que l’on ne désire pas communiquer. Les enfants peuvent être invités à dessiner, et leurs productions sont considérées comme du matériel thérapeutique au même titre que les paroles échangées.
L’objectif est d’apaiser et de sécuriser chacun dans la répétition de ces séances où les angoisses et les débordements sont contenus. Ces séances sont menées dans le respect du rythme d’évolution de la famille et de chacun de ses membres.
Généralement le cadre fixé comprend des séances d’une heure tous les quinze jours ou toutes les quatre semaines.