Psychiatre

Peut-iel m’être utile, quand et pour quoi ?

Psychologue

Peut-iel m’être utile, quand et pour quoi ?

Psychanalyste

Peut-iel m’être utile, quand et pour quoi ?

Le psychiatre

Le·la psychiatre est un médecin spécialisé·e en psychiatrie.

Iel traite la souffrance psychique et les maladies mentales.

Iel est à même de poser un diagnostic en fonction de symptômes précis puis de prescrire, si cela lui parait nécessaire, des médicaments et/ou une hospitalisation.

Iel peut donc établir un diagnostic précis et proposer un traitement adapté : psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques…

Iel peut avoir diversifié·e ses compétences à travers d’autres spécialités comme l’addictologie, la neuropsychiatrie, la pédopsychiatrie et géronto-psychiatrie.

Son exercice est encadré par un code de déontologie, comme le·la psychanalyste certifié·e.

Iel exerce souvent en cabinet libéral et effectue en parallèle des consultations à l’hôpital.

Quand y recourir ?

Lorsque la souffrance au quotidien devient ingérable dans vos relations personnelles, sociales ou professionnelles. Que cet état soit la conséquence d’une dépression, d’un trouble du comportement, de l’humeur ou de la personnalité, il relève d’une consultation chez un·e psychiatre qui pourra décider de la prescription d’un traitement médicamenteux, avec un suivi sur plusieurs mois, d’un arrêt de travail, voire d’une hospitalisation.
Souvent, une psychothérapie en parallèle est nécessaire afin de potentialiser le traitement.

Le psychologue

Le·la psychologue n’est pas un médecin. L’usage du titre professionnel de psychologue est réservé à des personnes qui sont « titulaires d’un diplôme ou d’un titre sanctionnant une formation universitaire fondamentale ». Le·la psychologue a fait des études de psychologie permettant l’obtention d’un Master. Son diplôme est reconnu par l’État et est soumis, comme les médecins et les psychanalystes certifié·e·s, à un code de déontologie.
Son champ d’application est assez large et peut recouvrir plusieurs disciplines : sociale, environnement scolaire et professionnel, psychologie clinique, cognitive ainsi que la psychologie du travail ou le domaine de la recherche.
Le·la psychologue peut se spécialiser dans un domaine et se consacrer à certains troubles du comportement et travailler en libéral mais aussi en milieu hospitalier ainsi que dans la protection maternelle et infantile.

Quand y recourir ?

La consultation chez un·e psychologue est nécessaire quand les troubles empêchent un individu d’avoir une vie sociale professionnelles ou personnelle satisfaisante. Iel est la seule personne habilitée à faire passer des tests d’orientation et psychométriques. Il n’est pas nécessaire d’avoir une prescription médicale pour consulter.

Le psychanalyste

Le·la psychanalyste doit avoir fait une analyse personnelle avant de pouvoir envisager une formation théorique puis une formation didactique.
Il existe différentes formations dont les modalités diffèrent selon les écoles, sociétés ou instituts.
Les praticiens certifiés sont affiliés à un organisme institutionnel dont iels sont tenus de respecter les dispositions inscrites au code de déontologie.
Leur exercice est régulièrement supervisé par un de leurs pairs. Iels sont également soumis à un devoir de formation continue.

La psychanalyse a pour objectif d’amener l’analysant·e à laisser émerger de son inconscient l’origine de ses souffrances, de ses peurs et de ces blocages actuels.
Grâce à une solide formation théorique et didactique, le·la psychanalyste va accompagner l’analysant·e tout au long de sa cure. Iel l’amènera, par l’association libre, à évoquer tout ce qui lui vient à l’esprit dans le respect du cadre fixé avec l’analysant·e.
Les souvenirs, la charge émotionnelle liée à la remontée de revécus, les rêves, les lapsus et actes manqués, l’analyse des résistances vont servir de matériau à l’analyste.

Quand y recourir ?

Contrairement à ce que vous avez pu entendre, il ne faut pas forcément aller mal, avoir des problèmes, voire souffrir de névroses pour envisager de suivre une psychanalyse.
La seule volonté de vouloir se sentir plus apaisé·e, plus serein·e, de mieux comprendre la façon dont vous agissez ou réagissez au quotidien ou encore de vouloir être davantage en mesure d’exprimer vos envies, vos désirs, vos potentialités sont déjà, en soi, de bonnes raisons de consulter.
La simple prise de conscience de l’existence d’un mal-être ou d’une anxiété diffuse, de voir se répéter des mises en échec, des ruptures, de réaliser que certaines situations vous procurent un vrai inconfort psychique, peut vous pousser à vouloir comprendre pourquoi, mais aussi à vouloir en sortir.
La psychanalyse peut aussi vous apporter un soutien lors de la traversée de périodes de vie délicates : séparation, maladie, accident, agression, deuil…
Face à une situation mentale qui vous empêche d’évoluer, de vous épanouir pleinement, la mise en œuvre d’une psychanalyse rend possible une modification de votre rapport à votre vie inconsciente et peut vous aider alors à trouver et envisager de nouvelles solutions jusque-là insoupçonnées.
Dans ce cadre d’écoute confidentiel, où la parole est libre, la·le thérapeute vous accompagne dans votre propre cheminement pour y voir plus clair. Par son écoute bienveillante, neutre et sans jugement, iel est à vos cotés pour vous aider à faire des liens pour comprendre et résoudre certains de vos conflits intérieurs et avancer vers une meilleure compréhension de vous-même.  Cette approche thérapeutique vous aide à prendre conscience de solutions et ressources qui vous sont propres -compte tenu de votre histoire et de votre parcours-. Elle vous aide à les déployer et à les mettre en œuvre pour améliorer votre vie, voire la transformer.